CREME DE TOPINAMBOURS
En ce moment (période post-appendicite oblige), le soir, c'est soupe, potage, velouté et compagnie...et ce n'est pas pour me déplaire car j'adore ça!
Au menu ce soir, une crème d'un légume un peu oublié... avec tout d'abord, en entrée un peu de culture.... sur le topinambour ! ! ! (article original complet sur le site de l'internaute)
BIENFAITS
Le topinambour fait partie des légumes modérément caloriques (31 kcal/100 g). Rassasiant, il peut se substituer avantageusement à un plat de pommes de terre (85 kcal/100 g) pour tous ceux qui surveillent leur ligne. A condition bien sûr de ne pas le noyer dans le beurre...
Ce tubercule apporte une quantité intéressante de vitamines B, indispensables au bon fonctionnement neuromusculaire. Cet apport est d'autant plus important qu'elles font souvent défaut à notre alimentation.
Par ailleurs, le topinambour présente un taux de minéraux et d'oligo-éléments très significatif. Il contribue efficacement à la couverture des besoins quotidiens en potassium (478 mg/100 g), en phosphore et en calcium. Il renferme, en outre, une belle quantité de magnésium et de fer, véritables armes anti coup de pompe.
Enfin, le topinambour est très riche en fibres (7 g/100 g). Associées à la présence d'inuline, un dérivé du fructose au fort pouvoir laxatif, elles font de ce légume un excellent stimulateur des fonctions de l'élimination. Attention toutefois aux intestins fragiles qui peuvent être irrités
et devront donc limiter sa consommation.
DEGUSTATION
Choisissez-le ferme et sain, avec une peau bien tendue.
Il ne doit pas être terreux. Il est préférable d'éviter
les tubercules trop noueux qui seront plus difficiles à éplucher.
Conservez-le quelques jours seulement car il se dessèche
très vite. Afin de l'aider à garder son taux d'humidité, enfermez-le dans un sac en plastique dans le bac à légumes
du réfrigérateur : il tiendra alors une semaine.
Avant de l'utiliser, épluchez-le à l'aide d'un économe,
de la même façon qu'une pomme de terre. Il s'oxyde rapidement
: plongez-le vite dans de l'eau citronnée.
Néanmoins, il n'est pas nécessaire de le peler. Sa
peau lui donne même un goût plus prononcé. Il suffit simplement de le brosser consciencieusement afin de le nettoyer.
Consommez-le aussi bien chaud que froid, mais toujours cuit = FAUX selon Anne de Blogbio, qui nous propose une salade de topinambours CRUS RÂPÉS ! ! ! Tous les modes de cuisson lui conviennent : dans l'eau bouillante salée une vingtaine de minutes (ou, encore meilleur, dans du vin blanc blanc salé), à la vapeur, à la poêle... Les cuissons à l'étuvée font davantage ressortir sa saveur fine et sucrée qui rappelle celle du fond d'artichaut.
Dégusté en salade, froid et coupé en tranches fines, arrosé d'une vinaigrette moutardée, il est simplement délicieux. On peut aussi l'agrémenter d'œufs durs ou de coquilles Saint-Jacques. N'hésitez pas à accentuer son léger goût de noisette en le parsemant de noisettes
grillées concassées ou en l'arrosant d'une cuillère d'huile de noisette.
S'il peut se contenter d'une noix de beurre, de béchamel ou d'un mélange de persil et d'échalote hachés en guise d'assaisonnement, il se prête aussi, dans sa version chaude, à des préparations plus élaborées. Il permet notamment de confectionner des gratins, des flans et des purées MAIS AUSSI DE DÉLICIEUX POTAGE!!!! L'internaute l'a oublié!!!
Et il accompagne volontiers les viandes blanches, surtout le veau et le porc. Il est enfin délicieux avec des produits
raffinés, comme le foie gras.
On peut aussi le préparer comme dessert. En dessert?? il va falloir que j'essaye!!! vous avez déjà essayé vous ? ? Alors laissez -moi un commentaire pour me laisser vos impressions à ce sujet!!!
La cuisson en papillote
s'y prête tout particulièrement : garnie de fruits secs et
relevée d'épices telles que la vanille, la cannelle ou encore la badiane.
HISTOIRE
Tubercule d'une plante herbacée proche du tournesol, originaire des États-Unis, le topinambour fit escale au Canada,
où il était cultivé par les indiens, avant d'arriver en Europe aux alentours du 17ème siècle. Très
en vogue à l'époque, il se fit voler progressivement la vedette par la pomme de terre en pleine émergence, et ce, malgré les campagnes menées par Parmentier pour plébisciter sa consommation. Celle-ci connut toutefois une très forte hausse lors
de la Seconde Guerre Mondiale, grâce à sa culture facile et son pouvoir nourrissant. Le topinambour était alors l'un
des légumes les plus consommés.
Désormais, il souffre d'une mauvaise réputation qui lui colle à la peau : un aliment de disette, pas très goûteux (et pour cause, on le mangeait alors bouilli, sans rien de plus). Pourtant, sa saveur est fine et délicatement
sucrée, comparable à celle du fond d'artichaut. Les Anglo-saxons l'appellent d'ailleurs "l'artichaut de Jérusalem".
Très peu exigeant en ce qui concerne le climat et le sol où il pousse, le topinambour ne demande pas grand soin pour être
produit. C'est la raison pour laquelle on le cultive partout en France.
MA RECETTE
Pour 4 assiettes :
- 500g de topinambours
- 400 ml d'eau
- 1 oignon
- 1 gousse d'ail
- 20cl de soya cuisine
- sel, poivre, persil, huile
Découper les topinambours en petits morceaux après avoir passé UNE HEURE à les éplucher, il parait qu'on ne peut que les brosser, mais ma foi, j'ai préféré les éplucher... Disons que j'ai un peu de temps devant moi en ce moment!!
Faire dorer l'oignon dans une casserole avec une cuillère à soupe d'huile d'olive
Ajouter les topinambours, laisser cuire 2 à 3 minutes en mélangeant
Ajouter l'eau, la gousse d'ail fendue en 2 et laisser cuire 30 minutes à petit feu
Mixer au pied mixeur en très fin velouté, ajouter 10 à 20 cl de crème végétale de préférence (SOYA CUISINE), saler, poivrer, parsemer de persil ciselé et servez.....
SSSSSUUUUUUUPPPPPERRRRRR BOOOOOONNNN!!!! un petit goût mi- artichaut mi-noisette,
idéal pour un repas unique le soir car on dit : ÇA CALE !!!